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FC ou VMA pour déterminer un niveau d’intensité sur un fractionné ?

FC ou VMA pour déterminer un niveau d’intensité sur un fractionné ?

FC ou VMA pour déterminer un niveau d’intensité sur un fractionné ?

FC et VMA, quel lien ?

Il ne faut pas confondre une vitesse et une FC même s’il existe 
une correspondance possible

La VMA est la vitesse maximale aérobie : pour faire très court c’est la vitesse à laquelle une personne atteint 100% de la consommation d’oxygène.

Sans aucun doute on peut aller plus vite mais on se place en vitesse anaérobie (pour faire très court la vitesse pour laquelle on ne peux plus apporter d’oxygène supplémentaire aux muscles).

la FCM est la fréquence cardiaque maxi. et assez souvent, lorsque l’organisme est en bon état de récupération lorsque l’on atteint la vitesse VMA, le coeur battra à sa fréquence cardiaque maximum au bout de 2-3 minutes environ.

Mais il ne faut pas jouer au raccourci car la relation qui lie la FC à la vitesse n’est pas linéaire C’est bien pour cela que l’on est à 85 % de VMA, on est pas à 85 % de FCM.

Voilà pourquoi je trouve ubuesque (ou a minima un sérieux abus de la langage) de parler de VMA “longue”.

La VMA est une vitesse et pas une durée de vitesse !

La FC est-elle non pertinente pour déterminer une zone cible d’intensité ?

Je ne partage pas l’avis selon lequel la FC n’est pas un indicateur intéressant pour déterminer l’intensité de son travail (lorsque les fracs se placent en dessous des 2′), l’extrait de séance ci-dessus est assez explicite pour démontrer que la vitesse est loin d’être de juge de paix du travail fournie !

Un séance de cinétique deVO2 n’est pas pertinente sur la base de la VMA.

Et puis ne pas penser que la VMA est stable et donc beaucoup plus objective que la FC.

Eh oui la VMA varie en fonction des conditions de courses (terrain, chaleur, vent ou non). et de la forme du moment.

Donc, un entraînement à x % de la VMA sera un jour sur le seuil 2 et une semaine plus tard en dessous de ce seuil.

De plus la VMA pour un coureur en pleine évolution de ses progrès va changer de manière importante, pour ce qui est de la FCM, elle en général (je ne généralise pas) évolue que peu et si tel est le cas de façon fort modérée.

Et puis soyons pragmatique, un traileur qui classiquement devrait réaliser des entraînements en terrain variés ne peut pas exploiter un indicateur de vitesse sur piste.

Je parle de terrain varié car s’il ne connait que la piste du stade, le jour du trail cela risque de lui faire drôle.

Un traileur peut donc tout à fait baser presque tout tes entraînements, sur des % de FCM.

Les skieurs alpinistes ne travaillent leur fractionné à la VMA sur les entraînements de ski, ce ne sont pourtant les plus mauvais à soutenir un effort typé VMA !

Le seul moment où ce n’est plus possible de prendre en compte la FC et où l’entraînement à partir de % de VMA devient la meilleure option, c’est sur les fractionnés très courts car comme je le disais la dérive de la FC pour se stabiliser (2′ environ) ne permettra pas d’identifier le niveau d’intensité (mais le feeling peut largement faire le reste !)

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