Gérez vos disponibilités, fuyez la monotonie

J’observe trop souvent des plans d’entraînement d’une régularité imperturbable : 

Cas n°1 : 

Un jour d’entraînement / un jour de repos / un jour d’entraînement etc…

Cas n°2 :

2 ou 3 jours d’entraînement / un jour de repos / 2-3 jours d’entraînement un jour de repos etc…

Pourtant il me semble essentiel de varier les cumuls de charge, ne pas tomber dans une monotonie qui va finir par user les plus téméraires.

L’entraînement c’est un peu comme pour un couple épanoui (j’ose la comparaison ?) il faut savoir surprendre son organisme, apporter un brin de nouveauté régulièrement, cette petite touche qui fera que l’on va se dire en se levant “allez hop on innove aujourd’hui”.

Cela ne veut pas dire que l’on ne garde pas les “fondamentaux” pour autant.

Pour cela il est utile de varier les alternances et ne pas nécessairement se caler sur le sempiternel cycle de la semaine, même si on va à chaque semaine revoir la copie.

Un découpage de cycle sur 10 voir 12 jours laisse beaucoup plus d’amplitude et de liberté d’action pour varier les alternances temps de repos /temps de surcompensation.

Un exemple totalement virtuel de structure d’un microcycle 11 jours (voir 12 jours) en période de préparation foncière :

Jour 1 : 

Sortie longue.

Jour 2 : 

Sortie longue incluant un tempo d’endurance de force long sur forte montée.

Jour 3 :

Repos.

Jour 4 :

Repos.

Jour 5 :

Dominante cinétique et consommation de VO2.

Jour 6 :

Repos.

Jour 7 :

Travail de vitesse + travail de la foulée.

Jour 8 :

Long, aérobie incluant des seuil 1 (jour “8 bis” : repos suivant le niveau de fatigue).

Jour 9 :

Endurance de force (sans aller au dessus du seuil 2) + casse de fibre (travail technique descente).

Jour 10 :

Surcompensation.

Jour 11 :

Surcompensation.

L’exemple n’est évidemment pas à prendre “en copier coller” il est nécessairement à adapter à la dominante que vous allez lui donner, au contexte du moment, à votre niveau de récupération etc…