La leçon des Pigeons Voyageurs pour les sports d’endurance
La leçon des Pigeons Voyageurs pour les sports d’endurance
Quand les pigeons voyageurs nous en apprennent sur le fonctionnement de notre organisme pendant un effort d’endurance.
Savez-vous que dans les années 1950 des chercheurs ont pu montrer un lien étroit entre l’activité physique et le nombre de mitochondries dans nos cellules musculaires en comparant les muscles des pigeons “voyageurs” et ceux de leurs frères cloués dans le poulailler ?
Les mitochondries : c’est quoi ?
Trop souvent on réduit l’effort à une consommation de “sucre” et un apport en oxygène (globules rouges)… en oubliant un peu trop vite le rôle essentiel des mitochondries qui sont les “usines” à production de l’énergie dans nos cellules.
Chacun y va de sa formule magique pour développer le nombre de globule rouge mais qui pense aux mitochondries qui vont utiliser l’oxygène pour transformer l’énergie venant du glucose en énergie dite “mécanique” qui fera contracter le muscle ?
Si l’hémoglobine des globules rouges est essentielle pour l’apport en oxygène on oublie que plus le nombres de mitochondries sera élevé, plus la consommation d’oxygène pourra être développée et, en conséquence, l’énergie produite importante.
Ce dernier paramètre est trop souvent oublié à l’heure des entraînements construits sur l’enchaînement de fractionnés et autres renforcement musculaire excessifs ou totalement déconnectés de la pratique du terrain.
Les mitochondries sont capables de se multiplier ou, au contraire de fusionner…
Le nombre de mitochondries par cellule varie selon le type cellulaire et l’activité des cellules, on va dire très schématiquement de 500 à 2000 par cellule.
Indispensable dans les sports d’endurance
Augmenter le nombre de mitochondries par un entraînement adapté !
Toutes les études attestent de trois principes, schématiquement :
- Plus l’activité des mitochondries pour créer l’énergie du muscle sera importante et plus la filière du travail en aérobie (dominante dans les sports d’endurance) sera vite mise en route.
- Une mitochondrie fortement mobilisée par un travail en aérobie développera une capacité à fournir le même débit d’énergie (ATP) tout en mobilisant moins de carburant (ADP, phosphate et oxygène).
- De récentes études montrent que plus l’entraînement développe une concentration en lactate (donc éloigné de la zone aérobie et du seuil 1), plus le stress oxydant sera élevé.
Hors en condition de stress oxydant, l’activité des enzymes des mitochondries est fortement réduite…
D’où l’importance pour un sport d’endurance à travailler à minima 50% de son temps sur le registre d’intensité proche de la zone dite de l’aérobie stricte proche du seuil 1.
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