la séance de déblocage avant course
La séance de DEBLOCAGE
La veille d’une compétition ou le matin d’une course nocturne
=>>
REVEILLER l’organisme
Généralement les jours ayant précédé une course on a en toute logique “levé le pied” en terme de charge d’entrainement ( ce que l’on appelle la “zone d’affutage”
En savoir plus sur cet affutage ici :
http:///la-zone-d-affutage-avant-une-course.html .
Il est donc important de REMOBILISER l’organisme sur le plan neuro-musculaire .
Il s’agira de réveiller les différentes filières en variant pour cela les intensités.
Selon le niveau de préparation, selon la durée de l’affutage et la baisse de charge , cette séance sera plus ou moins longue .
A titre indicateur je calibre un affutage de 30′ pour un traileur ou un marathonien “moyen” , cela ira jusqu’à une séance d’1h voir un peu plus pour un Elite la veille d’une course courte et intense .
Pour un cycliste cela peut aller de 20 à 30 km à près de 100 km pour les coureurs Elite.
=>>
A JEUN : c’est mieux !
La séance de déblocage est pertinente à jeun .
Que ce soit la veille d’une compétition ou le matin d’une nocturne
De tes nombreuses études témoignent des bienfaits d’une séance de “déblocage” de 30′ à 40′ à jeun (suivant le niveau d’expertise) comprenant une phase de sprints explosifs
Cette séance basée sur une intensité modérée ne dépassant pas le seuil 1 aérobie (autour des 75% de votre Fc max) comprendra quelques sprints explosifs qui vont créer un stress à l’organisme.
Ce stress aura pour effet d’augmenter notre premier “stock d’énergie” disponible ( appelé ATP)
( cf étude Antony, Hans et Dreyer)
>> En savoir plus
Le stress neuromusculaire favorise la synthèse des protéines notamment l’ATP.
Schématiquement l’ATP ( adénosine triphosphate) stocke de l’énergie utilisable dans les cellules.
Cette énergie sera ensuite libérée pour mettre en route la contraction musculaire
=>>
FAVORISER l’augmentation des hormones
Cette séance aura un autre intérêt :
Celui de favoriser une augmentation de la concentration en hormones ( production d’endorphines, dopamine, adrénaline et noradrénaline, catécholamines, cortisol, cytokines….)
>> En savoir plus
Les chercheurs Chandra et Guezennec ont montré que l’augmentation de la concentration en hormones est liée au processus d’inflammation provoqué par notamment par les efforts explosifs (sprints courts ) .
> Rôle de l’ endorphine :
cette hormone est un puissant anti douleur . Elle va réduire les symptômes des micro-lésions provoquées par les chocs à répétition
> Rôle de la dopamine:
Cette hormone favorisera la vigilance et ce que j’appellerai le “peps” , lorsque je vois des athlètes nonchalants “tout mou” , au départ d’une course , je me dis qu’il sont en manque de dopamine !!
Cette augmentation d’hormones sera d’autant plus marquées que notamment si le procéssus d’inflammation se passe en situation de léger manque de glycogène ( d’où l’intérêt de placer cette séance à jeun )
> Rôle de la noradrénaline :
Cette hormone est essentielle en matière énergétique dans les sports d’endurance , cela tient au fait qu’elle agit sur nos cellules grasses pour leur ordonner de déstocker pour passer par une transformation en énergie exploitable
=>>
DEUX REGLES A RESPECTER
règle n°1 :
Ne pas sortir de la séance fatigué… toujours stopper l’effort avant que ça devienne difficile.
règle n°2 :
Ne pas faire trop long au risque d’entamer les réserves de glycogène (stock de sucres dans vos muscles et foie )
**********************
Sources & bibliographie
GUEZENNEC (1989)
“Données récentes sur l’influence de l’exercice physique sur le métabolisme protéique : implications nutritionnelles et rôle des hormones.”
édition : Sciences et Sports 1989
CHANDRAN ( 2007)
Biomechanical signalsupregulate myogenic gene induction in the presence or absence of inflammation.
édition : Am J Physiol
DREYER (2006)
Resistance exercise increases AMPK activity and reduces 4E-BP1 phosphorylation andprotein synthesis in human skeletal muscle.
édition : J Physiol 2006
HANS (2006)
Resistance exercise increases AMPK activity and reduces 4E-BP1 phosphorylation and protein synthesis in human skeletal muscle
édition : Am J Physiol
ANTHONY (2002)
Contribution of insulin to the translational control of protein synthesis in skeletal muscle by leucine.
édition : Am J Physiol
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.