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le tlim VO2max une nouvelle approche du fractionné

le tlim VO2max une nouvelle approche du fractionné

Le  tlim VO2 max : une donnée importante dans les sports d’endurance

Un des paramètres de la performance sur une épreuve d’endurance est la capacité à  à maintenir son plus haut de volume d’oxygénation possible .

C’est ce  que l’on appelle le “tlim VO2max” :  temps limite maxi passé à son volume d’oxygénation maximum

Ce temps limite maxi  est une donnée importante pour calibrer l’entraînement visant l’amélioration de la consommation maximale d’oxygène sur
les séances dite de cinétique de VO2

le protocole pour déterminer son tlim VO2 max 

étape 1  le test de VMA classique 

réaliser un TEST de VMA ( en labo au cours d’un test d’effort) ou sur le terrain 

Plusieurs tests existent pour évaluer la VMA. Selon le test utilisé, le résultat varie mais cela reste négligeable. Attention la VMA subie des fluctuations , néanmoins elle reste  un repère indispensable pour le coureur. je vous conseille  d’utiliser toujours le même test, afin de mesurer les variations 

exemple de test : le VAMERAL:  des plots sont placés tous les 20m et l’accélération est de 0,5 Km/h toutes les minutes.Ce test est plus progressif car la vitesse ne croit que de 0,5 Km/h par palier. Les paliers étant moins longs, le coureur accumulent moins de fatigue pour aborder les derniers paliers.

http://www.conseils-courseapied.com/fondamentaux/vma-vitesse-maximale-aerobie-course-a-pied.html

étape 2  évaluation du Tlim VO2 max (une semaine après)

réaliser un TEST de tenu de la VMA ; le protocole est simple 

  • un échauffement progressif se terminant autour du seuil 1 ( 80à 85% de sa FC max) on démarre le test :
  • On se place sur la vitesse stricte de sa VMA déterminée la semaine avant  et on garde IMPERATIVEMENT cette vitesse , lorsqu’elle commence à décroitre on stoppe l’intensité ( finir par 5′ de retour au calme tranquille) 

Le temps de tenu sera celui du Tlim VO2 max 

Un outil pour déterminer la durée de ces  fractionnés « longs » 

Il est possible de répéter au maximum 5 fractions de durée égale à la moitié du temps limite maxi passé à la vitesse correspondant à sa VO2 max ( “v.VO2max”)

source : Véronique BILLAT   “la VO2 max à l’épreuve du temps”  , ed DE BOECK

Par exemple, pour un coureur qui a un temps limite à “vVO2max” de 6 minutes, son entraînement fractionné sera composé de 5 répétitions de 3 minutes à “vVO2max” ; par contre, pour celui qui un temps limite à “vVO2 max” égal à 12 minutes, il pourra accomplir 5 répétitions de 6 minutes à vVO2max .

Exemple :
Céline a réalisé deux tests à une semaine d’intervalle :
>  Le premier est un test de VMA classique qui lui a donné sa vitesse à VO2max (v.VO2max) à 20 km/h
> Le second est un test ou elle a dû tenir le plus longtemps possible cette vitesse de 20 km/h ; soit 12 minutes

En cinétique de VO2 l’optimisation de ses entrainements passera par :
5 répétitions de 6 minutes (50% de 12 min). à 20 km/h séparées par des récupérations de même durée (6 minutes) courues à 60% de vVO2max, c’est-à-dire 60% de 20 km/h ou 12 km/h (soit environ 1200 mètres).

Ce type d’entrainement permet de solliciter la consommation maximale d’oxygène sur une plus longue durée que celle d’un exercice continu.

Pour un cycliste on travaillera avec la puissance comme référence
Céline, triathlète à une PMA de 400watts et toujours un temps de soutien de 12 minutes
Ses entrainements cinétique de VO2 en vélo seront calibrer sur le format suivant :
5 répétitions de 6 minutes à 400 watts suivi de 6 minutes de récupération à 60% des 400 watts soit 240 watts

Un outil pour déterminer le nivau d’intensité des séances d’ accélération/décélération

( séance dite du “yoyo” 

L’entrainement sur le principe de l’alternance accélération puis de décélération pour récupérer permet de cumuler un travail important sur une oxygénation maximale 

C’est la fameuse séance du « yoyo » qui se structure ainsi :

Phase 1 :Après une échauffement le coureur se place sur sa vitesse à VO2max (ou puissance si c’est un cycliste) et la tient 2 minutes
Pour un sportif ne s’entrainant pas à la vitesse ou la puissance la solution de la FC reste interessante : il s’agira alors de se placer 2 à 3 points au-dessus de sa FC de son seuil 2 anaérobie ventilatoire   ( valeur médiane théorique entre  92-95% de sa Fc max )
Phase 2 :
Elle consiste à une décélération 2 minutes en contrôlant sa vitesse ou sa puissance ou sa Fc .
pour se placer à 90% de sa vitesse ou puissance à VO2max, ou 3 à 4 points en dessous de sa FC au seuil 2 .
Ainsi on constate qu’en modulant la vitesse ou puissance (voir le FC) , le plateau de l’oxygénation optimale est maintenu jusqu’à 15 min pour un sportif lambda et jusqu’à 25-30 min pour Elite (voir un peu plus) 

Les facteurs limitant la durée du “tlim VO2max”

Les raisons physiologiques de la  variabilité de la valeur du temps limite à vVO2max ( de15 minutes à 30 minutes )  sont dépendantes de la capacité de résistance à la charge lactique du sportif et du potentiel du débit cardiaque .

>>  la résistance à la charge  lactique 
Il est évident qu’il existe une étroite corrélation entre le métabolisme anaérobie lactique et la capacité à soutenir un fort pourcentage de la consommation maximale d’oxygène, d’où l’importance à ne pas négliger le travail clssique de la VMA centré sur la résistance à la charge lactique 

>>   le potentiel du débit cardiaque
Nous savons que, dans le cadre de la fonction cardiovasculaire,   le débit cardiaque est le principal facteur limitatif de VO2max

source : les travaux de Di Pramero : “Sprint running: a new energetic approach”   éditon J Exp Biol  (2005)

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