les BCAA
Les BCAA
Les BCAA et la reconstruction de la fibre musculaire
Lors de la multiplications de mouvements excentriques répétés des centaines de fois (au cours d’une séance de casse de fibre par exemple), la dégradation importante des fibres musculaires va se traduire par une inévitable destruction des protéines dites contractiles indispensables pourtant aux qualités fonctionnelles du muscle.
Lors d’une séance de casse de fibres une part très importante des BCAA est transformée par les muscles pour former de l’alanine, substrat principal de synthèse du glycogène dans le foie (la néoglucogenèse hépatique pour les intimes).
Si la séance a été longue et très cassante la concentration en BCAA deviendra très faible, et le muscle se « détruira » pour fournir de l’analine.
Pas très cool !
Voila pourquoi il est essentiel de renforcer dès les premières heures par un apport en acides aminés.
Lors d’un cycle à forte charge et si les entrainements “durs” s’enchainent, pour faciliter la récupération on peut envisager un apport sur 3 semaines d’acides aminés type ACM 20 (propharma est un vieux labo qui propose l’ACM20 depuis plus de 15 ans) ou encore les BCAA de chez Scientec-Nutrition…
Cela étant il faut savoir raison garder ce n’est pas une séance de 2h de casse de fibre par semaine qui va nécessiter une supplémentation en BCAA…
Une alimentation équilibrée suffisamment riche en acides aminés sera le plus souvent suffisante (exemple d’apport en post séance de casse de fibre : 80 à 100g de poudre de crème sport déjeuner maison riche en amande en poudre)… sauf si on croit aux vertus de l’effet placebo des gélules !
Ne pas oublier non plus que la dégradation des BCAA est étroitement liée à la présence ou non des glucides, une présence suffisante et régulière de glucide (en particulier au cours d’un ultra) va permettre de limiter considérablement l’oxydation des acides aminées…
Enfin on s’accorde à dire que la quantité de BCAA ingérée devra en tout état de cause être de l’ordre du gramme par heure… et pas au delà !
Ainsi une composition à 2 g de protéine dont 1 g de BCAA me semble tout à fait interessante… au delà… comme pour beaucoup de supplémentation en excès… cela va être au rein de faire le boulot et à l’urine d’achever la basse besogne du trop plein inutile…
Ne pas oublier non plus les apports en vitamines du groupes B (B2, B6 et B12) qui facilite l’assimilation des acides aminés et renforce la synthèse protéique (le germe de blé est en ce sens un excellent apport en complément).
Des informations complémentaires sur les protéines ici :
/pages/content/info-sante-dieteitqu/les-proteines-et-la-recuperation-du-sportif.html
À en croire la rumeur sportive, les BCAA seraient l’arme absolue des compéteurs d’ultra longue distance…
Et bien… pas si sûr !
Il me semble tout d’abord important de désacraliser ‘l’effet mode” (ou tendance…) du rôle des BCAA…
LES BCAA sont-ils essentiels pour fournir de l’énergie lors d’un ultra ?
Oui et non…
Oui car :La particularité des protéines est que, contrairement aux lipides et glucides, elles ne peuvent pas être stockées dans l’organisme.Dans notre moteur Il y a en permanence des protéines qui sont détruites (catabolisme) et d’autres qui sont reformées (anabolisme).A l’effort à partir des BCAA notre organisme synthétise de l’analine (un acide aminé si j’ose dire “ordinaire “, c’est à dire non essentiel)Voilà pourquoi je parlais d’effet.Or cet acide aminé aide à la création de l’acide pyruvique dans le métabolisme du glucose et de l’ATP (carburant du muscle)…Cela s’explique par la capacité des cellules musculaire à synthétiser, à partir des acides aminés ramifiés, de l’alanine (qui est, comme nous l’avons vu un acide aminé non essentiel). Or, l’alanine peut aider à la création d’acide pyruvique qui intervient dans le métabolisme du glucose et de l’ATP (carburant du muscle).Voilà pourquoi permettre à l’organisme de disposer de BCAA pendant l’effort physique peut contribuer à réduire l’épuisement des autres protéines musculaires.Voilà pourquoi on peut dire que les BCAA ont une action “anti-catabolisante”.
Source :
http://www.all-musculation.com/nutrition/bcaa-acides-amines-ramifies/comment-fonctionnent-bcaa.html
Non car :
Le rôle des BCAA dans la fourniture d’énergie pendant un ultra reste totalement minime !
La raison est simplissime : il n’y a que très peu d’oxydation des BCAA !
Cette oxydation n’augmente que de 2 à 3 fois pendant un effort physique…
À titre de comparaison, pour des glucides et pour des lipides cette oxydation s’élève entre 10 et 20 fois.
Les BCAA se dégradent-ils irrémédiablement au fil d’un ULTRA ?
OUI mais la dégradation peut-être fortement limitée…
Cette dégradation est étroitement liée à la présence ou non des glucides, une présence suffisante et régulière de glucide au cours d’un ultra va permettre de limiter considérablement l’oxydation des acides aminées…
Les BCAA sous formes de gélules ou poudres sont-elle indispensables pour un ULTRA ?
NON !
A ma connaissance je n’ai lu aucun retour d’expérimentation à grande échelle qui permettrait de dire qu’une supplémentation en BCAA a un effet très nettement supérieur à un apport classique en aliments riches en protéines et Acides aminés essentiels.
Cela étant que ce soit des BCAA en pastilles, en poudre ou en version produit naturel (poudre d’amande dans une barre énergétique maison par exemple) sur un ultra leur rôle premier sera de réduire ou retarder l’apparition de la fatigue nerveuse.
l’autre rôle sera de réduire un tant soit peu la dégradation de nos fibres musculaires.
A noter qu’on peut trouver des BCAA sous forme “naturelle” dans la viande rouge et les produits laitiers principalement, mais aussi le poulet, le poisson et les oeufs.
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