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L’hypervélocité et la tonicité du pied “gainé”

L’hypervélocité et la tonicité du pied “gainé”

Rappel de physiologie 

Tous les muscles qui en se contractant, entraînent les mouvements, sont des organes dits “effecteurs”. Ils se contractent de façon coordonnée suite à la réception d’un message nerveux moteur, émis par les centres nerveux.

Plus les nerfs sont efficients plus ils assureront efficacement la communication entre les organes et les centres nerveux.

Dans les centres nerveux, cerveau ou moelle épinière, le message nerveux sensitif reçu est analysé, traité, puis le centre nerveux émet si besoin, une réponse sous forme d’un message nerveux moteur.

Les messages nerveux moteurs élaborés par les centres nerveux sont transmis jusqu’aux muscles effecteurs du mouvement par les nerfs moteurs.

Les récepteurs sensoriels et les muscles ne sont jamais directement en relation, se sont les centres nerveux qui assurent cette relation par l’intermédiaire des nerfs sensitifs puis des nerfs moteurs.

Les séance d’hypervélocité vont fortement développer cette problématique du mouvement.

L’hypervélocité est une des dominante travaillée par les sprinteurs (CAP ou vélo) Elle l’est moins pour un coureur d’endurance.

Le pied est l’élément de transmission des forces développées par l’athlète au sol. pour éviter la déperdition des forces, il faut savoir combiner contrôle du pied avec un gainage efficace du bassin.

Une des qualités de tout coureur à pied est de résister au mieux à l’écrasement en charge dynamique.

Cela passe par une extension forte et très dynamique (donc rapide) de la cheville à l’impulsion.

On parle du gainage des ados mais il faut aussi apprendre à optimiser le gainage du pied.

apprendre à anticiper au mieux la fameuse reprise d’appui passe par un pied “gainé” qui évitera le pied “lourd” au moment du contact au sol.

Si pour un cycliste il est nécessaire de structurer très régulièrement des séances spécifiques hypervélocité, pour un coureur d’endurance l’hypervélocité est pertinente lorsqu’elle est couplée à une séance d’endurance de force.

Ainsi l’hypervélocité qui va suivre juste après le temps de travail en force aura pour effet de faciliter la décrispation des fibres et d’augmenter l’oxygénation des fibres… donc optimiser le prochain temps de contraction.

Lorsque le geste est bien maîtrisée du griffé (un temps d’apprentissage sur la coordination du mouvement est nécessaire) il est ainsi intéressant de réaliser une ligne droite de 30 à 50 m en griffé entre deux fractionnés d’endurance de force.

Il est tout à fait possible de travailler sa vélocité des foulées.

Trois axes de travail possible :

Axe 1 

“Tricoter” en descente.

On prend une longue descente modérée et on la fractionne en 30” à bloc en toute petites foulées suivie par 30” cool en relâchement.

Sur un chemin “roulant” quand on débute ce type de séance, puis passer sur un terrain cassant ce qui renforcera la dominante “casse de fibres”.

Axe 2

Terrain plat, foulées très rapides et très courtes, juste un fouetté du sol avec la pointe des pieds 

6 x 45’’ récup cool en foulées classique 1’15’’.

Axe 3 

Le skipping avec le travail du rebond créé par les mollets. 

Un exercice qui permet d’augmenter le dynamisme de la foulée et donc le temps d’impact au sol.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=sCyBmDE619E

Carrio C. (2001) 

Plyométrie et performance sportive

édition : Amphora

Cometti, G. (1987) 

La pliométrie, 

édition : Université de Bourgogne

Cometti, G. (1988) 

Les méthodes modernes de musculation, compte rendu du

colloque de novembre 1988 à l’UFR STAPS de Dijon

édition : Université de Bourgogne. Tome 1 et 2 données théoriques

Schmidtbleicher D. (1985) 

L’entraînement de force ; 1ere partie: classification des

méthodes.

édition : Sciences du sport, août 1985

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