poids de référence
Le poids idéal existe-t-il ?
Nous ne sommes pas des clones !
En matière de poids idéal chacun y va de sa formule issue de tel ou tel ouvrage de référence…
- Pour les uns ce sera le feeling et le regard du miroir…
- Pour d’autres la seule référence sera la célébrissime formule de calcul du poids théorique de LORENTZ :
Taille en cm – 100 – [(taille -150) / 4 ]
- Certains ne jureront que par l’indice de masse corporelle ou le % de masse grasse
- etc etc…
En la matière personne n’a vraiment tord… ni complètement raison… car nous ne sommes pas des clones !
Par conséquent un poids théorique est une pure ineptie et le faire croire c’est faire preuve d’une malhonnêteté intellectuelle certaine !
De nombreux paramètre interviennent pour savoir si on est dans le “bon poids”, les plus importants sont :
- la morphologie
- l’âge
- le type d’activité pratiqué
- le moment dans l’année (plus ou moins éloigné de la zone d’affûtage de l’objectif)
L’indice de masse corporelle (IMC)
Pour les inconditonnels des “calculs mathématiques” , l’IMC avc son rapport entre lataille par rapport au poids :reste le juge de paix ……
En réalité cet indice est tout à fait arbitraire et n’a aucune valeur de référence sur ces extrêmes ….
On nous avance par exemple que la bonne zone se situe entre un IMC de 18 et 25 .
La normalité de l’IMC est entre 18 et 25
- En dessous de 18 on entre dans la zone de maigreur
- Au-dessus de 25 débute la zone de surcharge pondérale
- IMC 30 à 35 obésité de classe 1, dite obésité modérée ou commune
Cela ressemble à du totalement arbitraire quant on sait qu’il a quelque temps encore on imposait 18,5 minimum pour prendre le départ du tour de France , allez je vous laisse juger d’un IMC très proche de 18 pour vérifier par vous même …..
De même la valeur des 25 est tout à fait arbitraire !!!!!!!
Sans blague RODGER FEDERER pas trop lourd sur ses jambes mesure 1,85 pour 85 kg , vous le trouvez “gros”?
et pourtant IMC de 24,8 ……
Rappel du calcul de l’IMC (indice de masse corporelle) = poids / (taille x taille)
Classiquement chez les coureurs “affutés” typé “endurance” on tourne entre 19 et 21…
La zone tout à fait acceptable s’étirant entre :
IMC 19 – 21
Exemple de calcul d’IMC
Taille 1,71 m et poids 70 kg
IMC : 70/ (1,71 x 1,71) = 24
Pour reprendre l’exemple : taille 1,71 m poids 70 kg avec un IMC de 20 on est à 59 kg
Le % de masse grasse
Il existe d’autres méthodes pour évaluer la proportion de masse grasse :
- la mesure des plis cutanés (la plus connue)
la méthode des plis cutanés utilise une pince ou compas. Elle mesure six plis cutanés, qui sont, de haut en bas : pli sub-scapulaire, pli bicipital, pli tricipital, pli abdominal, pli supra-iliaque et pli crural.
-
La mesure par
densitométrie hydrostatique
Elle mesure la densité du corps humain en expiration forcée et effectue la déduction connaissant la densité de la graisse (0,9007) et celle de la masse maigre (1,11).
- La mesure par rayons X ( absorption biphotonique (
DEXA :
Dual energy X-Ray absorptiometry
Le principe est de balayer l’ensemble du corps par un faisceau très fin de rayons X pour séparer les masses (calcique, maigre et grasse.) Celles-ci sont mesurées à 1 % près ;
-
La mesure par résonance magnétique nucléaire (
C’est la technique étalon , la plus fiable mais la plus coûteuse
- Et les balances impédancemètre ??
La mesure par impédancemétrie utilisée sur les balances destinées au grand public s’appuie sur le principe que le corps humain contient une grande proportion d’eau ce qui le rend de fait un excellent conducteur électrique. On envoie donc un courant alternatif de faible tension appliqué par des électrodes sur la peau entre les deux pieds pour déterminer la proportion d’eau intra- et extracellulaire : les basses fréquences (1 à 5 kHz) pour l’eau extracellulaire et les fréquences au-delà de 500 kHz pour l’eau totale.
Cette méthode n’est totalement contestable car le résultat dépend étroitement du niveau d’hydratation de l’organisme qui reste une donnée très variable d’un moment à l’autre .
Comment calculer ensuite ses besoins énergétiques ?
La diététique sportive qui reprend certes les fondamentaux de la diététique classique ; mais elle a ses spécificités… et au sein de cette diététique sportive chaque discipline à ses exigences.
La diététique d’une marathonienne ou d’une femme en objectif de perte de poids et souhaitant s’affûter pour l’UTMB ne sera la même que celle d’un boxeur qui va devoir en une semaine perdre 5 kg pour être dans les normes au moment de la pesée…tout en pouvant tenir, si possible, debout 12 rounds !
Le métabolisme de base :
Plusieurs éléments interviennent pour déterminer le poids de forme.
Un de paramètres de base est le calcul des besoins liées au métabolisme de base (énergie dépensée par l’organisme pour exercer les fonctions vitales (circulation sanguine, système ventilatoire digestif, etc…).
Eh oui cela est variable en fonction de la taille, du poids et de l’âge !
Plusieurs formules sont possibles (la formule que j’utilise est celle de Black and CO).
Le niveau d’activité physique (NAP)
Lorsque les besoins liées à ce métabolisme sont trouvés il faut ensuite déterminer ave précision le niveau d’activité physique journalier (NAP).
Les besoins énergétiques journaliers (BEJ) seront donc le résultat entre les besoins de ce métabolisme de base pondéré à la hausse par le niveau d’activité physique journalier ; car il y a bien évidemment un lien entre le niveau d’activité physique et les besoins énergétiques de chacun-e au quotidien.
Ce NAP prend en compte l’ensemble des données journalières d’activités…et la nature desdites activités ; on est donc sur 24h en cumul.
Il s’agit de voir l’ensemble des activités qui sont imposées à l’ organisme sur 24 heures (avec les temps de sommeil inclus).
- la durée cumulée en 24h des temps sommeil nocturne + sieste allongée en journée
- la durée cumulée en 24h des temps de repos assis, (regarder la TV, ordinateur, jeux assis, tasse de thé entre amis etc …
- la durée cumulée en 24h des temps debout (faire la cuisine, les course au supermarché, le ménage (si non intensif)
- la durée cumulée en 24h des temps d’activité physique « cool » (stretching, assouplissement, ménage intensif)
- la durée cumulée en 24h des temps activité physique ou entrainement de niveau 1
- la durée cumulée en 24h des temps d’entrainement niveau 2 ou de forte dépense énergétiques professionnelle
La ration nutritionnelle :
Elle va prendre en compte :
- les besoins caloriques globaux
- les apports en nutriments avec un équilibre protéine/ lipide / glucides.
- les apports en micronutriments (sels minéraux et vitamines
- la répartition journalière en fonction des heures d’entrainement, des contraintes professionnelles et familiales
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