travail de l’élasticité du tendon d’Achille
Le Kangourou : un exemple à suivre
Savez vous que les marsupiaux en général et le kangourou en particulier, maître absolue du déplacement par bond, dépensent moins d’énergie à 30 km/h qu’à 20km/h ?
Ces braves kangourous ont en effet des vrais élastiques à la place des tendons d’achilles ce qui leur permet de restituer de manière exceptionnelle l’énergie à chacun de leur bond.
On pense souvent renforcement muscualire des quadriceps en oubliant trop souvent le travail spécifique du tendon d’Achille
Certes muscler ses quadriceps permettra d’encaisser les écrasements à répétitions des foulées , notamment dans les descentes…. mais sur les phases de montée la restitution de l’énergie est directement liée à la capacité du tendon à s’étirer (tel un ressort)
Voilà pourquoi un coureur de trail doit savoir s’approprier les qualités de nos amis les kangourous !!
côté l’entrainement :
L’élasticité du tendon d’Achille peut être améliorée par l’entraînement, notamment par les foulées kangourou .
Il est indispensable d’avoir une attention permanente sur la dynamique des bonds pour passer le plus rapidement possible de la mise en tension au renvoi.
L’efficacité du renvoi vers un nouveau bond va dépendre de la vitesse de la mise sous tension du tendon.
Cela signifie concrètement que plus le temps passé au sol est court plus l’énergie dépensée sera moindre pour une efficacité identique .
exemple de séance spécifique :
2 x 8 à 10 montées ( pas trop raide pour favoriser le dynamisme) de 15 à 30” en foulées kangourou avec la récupération sur la redescente
(récupération entre les deux blocs : 3 minutes de course en foulées souples )
>>>> le bond kangourou ne signifie pas que les pieds soient collés : le rebond est certes simultané avec appel deux pieds mais les pieds sont légèrement écartés ( largeur d’épaule environ)
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