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Connaissez vous votre ” tlim VO2 max” ?

Connaissez vous votre ” tlim VO2 max” ?

Connaissez vous votre ” tlim VO2 max” ?

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C’est à dire le temps limite maximum que vous êtes capable de passer à votre volume d’oxygénation maximum.

Améliorer sa performance

Sur une épreuve d’endurance en dehors du facteur gestion mental, maîtrise technique et optimisation du matériel, la performance peut être améliorée :

  • Soit en augmentant le VO2 max pur c’est à dire la cylindrée du moteur (là c’est plutôt une progression qui sera à la marge…).
  • Soit en augmentant le temps de soutien du VO2 max soutenu lors de la course.
  • Soit en diminuant le coût énergétique de la course.

… ou par la combinaison de ces deux derniers paramètres.

Le % de VMA

Trop souvent encore je vois sur des magazines de magnifiques programmes types avec des plans de séances calibrées sur un % de VMA à la précision quasi chirurgicale… sans donner pour autant le moindre indice pour caler la durée la plus pertinente à soutenir la dite vitesse…

Oups…

Tout ce passe comme si pour ces plans la durée d’un exercice était la même pour tous les sportifs dès l’instant où l’on fixe le % de la VMA le reste va suivre…

Et bien non !

Le tlim de course sur VO2max est sujet à de grandes variations d’un individu à l’autre.

Par exemple, à 100 % de la vitesse à VO2 max, le tlim des adultes est compris 3 entre 9 min…

Par ailleurs il est réducteur de penser que l’ intensité relative d’exercice serait la même pour tous sur ce temps limite de tenue de VO2 max, indépendamment des autres caractéristiques des sujets. Or, Hill et Rowell (1996), Kachouri et al. (1996a) ou Faina, Billat, Squadrone, de Angelis, Koralsztein & dal Monte (1997) montrent que le temps pendant lequel la vVO2 max peut être maintenu dépend également des possibilités anaérobies des sujets.

La démarche me surprend toujours… Surtout quand on connaît aujourd’hui les derniers travaux en la matière dont certains dater déjà de 1997 :

Notamment ceux de l’ami Di Pramero : 

“Sprint running: a new energetic approach” 

éditon : J. Exp Biol (2005) 

Ou encore de notre Véronique Billat nationale 

“la VO2 max à l’épreuve du temps”

édition : DE BOECK

Ou ses travaux menés en 1997 :

Kachouri, M., Vandewalle, H., Billat, V., Huet, M., Thomaïdis, M., Jousselin, E. & Monod, H. (1996).

“Critical velocity of continuous and intermittent running exercise. An example of the limits of the critical power concept. ”

édition : European Journal of Applied Physiology, 73, 484-487.

Une donnée clef de la performance d’endurance

En effet connaître sa VMA classique ou ascensionnelle c’est bien… mais connaître le temps limite maxi à rester sur son VO2 max est une donnée importante dans les sports d’endurance.

Eh oui un des paramètres de la performance sur une épreuve d’endurance est la capacité à maintenir son plus haut de volume d’oxygénation possible.

Connaître ce temps limite maxi est donc une donnée importante pour calibrer l’entraînement visant l’amélioration de la consommation maximale d’oxygène sur les séances dite de cinétique de VO2.

Une grosse cylindrée ne suffit pas 

On peut avoir une très grosse cylindrée (donc VO2max) mais si la durée de maintien à haut régime est très faible on risque de voir passer des bolides aux moteurs plus faibles mais beaucoup plus performant sur la durée…

Les facteurs limitant la durée du “tlim VO2max”.

Nous ne sommes pas tous égaux

Les raisons physiologiques de la variabilité de la valeur du temps limite à vVO2max (de15 minutes à 30 minutes) sont dépendantes de la capacité de résistance à la charge lactique du sportif et du potentiel de son débit cardiaque :

La résistance à la charge lactique 

Il est évident qu’il existe une étroite corrélation entre le métabolisme anaérobie lactique et la capacité à soutenir un fort pourcentage de la consommation maximale d’oxygène, d’où l’importance à ne pas négliger le travail classique de la VMA centré sur la résistance à la charge lactique.

Le potentiel du débit cardiaque 

Nous savons que, dans le cadre de la fonction cardiovasculaire, le débit cardiaque est le principal facteur limitatif de VO2max.

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