Image Alt

La FC ne monte pas

La FC ne monte pas

La question qui perturbe

“Depuis quelques temps ma fréquence cardiaque ne monte plus aussi haut que d’habitude, pourtant il me semble fournir la même intensité dans l’effort, pourquoi ?”

Un préalable : Attention à la subjectivité du constat…

Il est, en effet, extrêmement important de bien identifier que ce “blocage de la FC max” se ressent alors même que l’on à l’impression de fournir un effort sensiblement identiques en terme d’intensité à ce qui se faisait avant ce blocage.

Deux pistes

(En dehors bien sûr d’un problème cardiaque purement médical)

CAS N°1 : le moteur s’est bridé…

Après une période d’interruption importante ou si on est resté “bloqué” sur une longue phase en l’absence de tout travail en fractionné sur des intensités proche du seuil 2 ou plus, ce phénomène est assez fréquent…

Ce qui ne veut pas dire que c’est ton cas, bien sûr…

Un conseil pour éviter ce cas de figure : Il faut un peu de temps pour “débrider la machine”.

Voilà pourquoi même en phase 1 de la période foncière je préconise déjà la mise en place des temps de séquence avec des blocs de type 20/40 (variante plus “light” du 30/30).

CAS N°2 : la fatigue

Une FC qui ne monte plus peut indiquer un état de fatigue. Sur la notion de fatigue attention entre le ressenti subjectif et la réelle fatigue au sens ou l’organisme lui la vit !

La fatigue est sournoise…

Ne pas confondre la sensation de “jambes lourdes” ou le petit “coup de pompe” après le repas de midi et la fatigue correspondant à une dégradation de l’état général de l’organisme…

Un conseil pour éviter ce cas de figure : Lorsque l’on s’applique des charges importantes il convient de mettre en place à minima deux fois par semaine le test du Ruffier.

Attention à l’idée qui consiste à penser que le test de Ruffier serait un “mini test d’effort”…

L’objectif de la mise en place des Ruffier n’a rien à voir avec celui d’un test d’effort qui lui a comme mission première de connaître son potentiel à un instant “T”.

C’est en terme d’indicateur de fatigue que le Ruffier prend tout son sens pour nous.

La valeur prise isolément d’un Ruffier n’a pas d’intérêt dans la problématique “entrainement”

Observer une dégradation lente et régulière de l’écart entre le P1 (prise de puls repos avant le test) et le P3 (prise de pouls après une minute de récup) est porteur de sens… et persister à s’enfiler le même niveau de charge serait alors une erreur grave !

Bien évidemment d’autres éléments corroborent très souvent cette “fatigue installée”, personnellement dans la gestion d’un plan d’entrainement j’y suis très vigilant, il s’agit donc de faire une analyse croisée de ces symptômes :

  • La perturbation dans le sommeil
  • L’irritabilité (l’humeur pour faire court)
  • L’appétit
  • Le manque de motivation

A contrario observer une diminution progressive du P2 (puls immédiatement après les 30 flexions en 45 secondes) est là aussi un élément intéressant qui corrobore le plus souvent le ressentis (toujours un peu subjectif) d’amélioration de la forme.

Ne pas écouter son corps s’est parfois aller vers la catastrophe rapidement dans certains sports très traumatisants (escalade, tennis, trail par exemple), le risque est alors grand de se retrouver devant des soucis quasi inévitables de type tendinites…

Quelques modestes informations en relation à la manifestation d’une fatigue non corrigée et devenue au fil des jours… fatigue chronique : Le surentrainement

Mais ce ne sont que des pistes… donc cette réponse est à approfondir !

Laisser un commentaire