Le test d’effort en milieu clinique
Le test d’effort en milieu clinique
Utile ou pas si je ne suis pas un compétiteur élite ?
Utile, indispensable, ou un brin superficiel si je suis déjà un compétiteur aguerri ?
Dans les deux cas si aucun test d’effort n’a été fait sur votre organisme, oui il est fortement utile !
À mon sens un test d’effort clinique est indispensable !
Et cela du sportif débutant au compétiteur “expert”.
Pour déjà une raison essentielle : valider votre santé sur la plan cardiovasculaire.
Il le sera aussi pour toutes celles et ceux qui souhaitent aller plus loin dans la précision de l’ajustement de leur préparation physique.
Le test d’effort en milieu clinique ne révolutionnera pas vos entraînements
Le test d’effort a ses limites : celles de ne pas d’être toujours très proches des spécificités du terrain.
Pédaler à puissance maximale sur un home traineur avec un masque sur le nez peut être assez distant du même effort réalisé en plein air.
Réaliser le test sur l’appareil le plus proche de votre pratique
Si le sportif est un traileur s’entraînant majoritairement en course à pied, le test clinique sur vélo ne sera pas représentatif des valeurs qu’il peut atteindre en CAP.
Il est donc essentiel de demander le passage du test sur l’appareil le plus proche de votre pratique.
Voilà pourquoi, il est très intéressant de programmer pour des athlètes Elite pratiquant les deux sports deux tests : l’un sur vélo et l’autre sur tapis.
En réalité idéalement la solution optimale reste les tests de terrain mais cela demande une grosse infrastructure.
En effet, les tests de terrain présentent le gros avantage de tester le sportif dans son environnement naturel.
Se préparer à un test d’effort
Lorsque la date du test est connu, on structure son plan d’entraînement pour positionner le test en fin d’un microcycle d’affûtage avec une courte séance de déblocage la veille.
La motivation va conditionner l’importance de l’écart entre les valeurs du test et la donne cardio intrinsèque.
La motivation en ce sens est bien sûr un facteur de pondération des valeurs développés pendant le test…
Voilà pourquoi il me semble essentiel de se “mettre en condition mentale” pour aborder tout test… mais là on retombe sur la case “départ” à savoir que toute performance est liée à la motivation !
Pour l’avoir longtemps expérimenté en tant que prof au bord d’un stade, un test cooper ou tartampion n’a de sens que si l’élève a été mobilisé pour jouer le jeu !
Voilà deux retours de tests avec les exploitations que j’ai pu en faire pour déterminer les zones cibles d’entraînement.
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