Les différents registres de motivation pour une épreuve de masse
Les différents registres de motivation pour une épreuve de masse
Le registre sur lequel on va se placer au départ d’une compétition en masse ne dépend pas du terrain de pratique ni même de la discipline.
En revanche on peut dire que sur toutes les courses amateurs de masse on retrouve trois registres de motivation.
Avertissement :
Mes “appellations” pour qualifier ces 3 registres ne sont pas forcément ce que j’aimerai mais je ne trouve pas vraiment un autre champ de vocabulaire pour les définir.
Le registre du participant en mode “compétition loisir”
Là pour le compétiteur il s’agit juste de “se faire plaisir” avec une notion de partage :
“J’ai fini le marathon de Paris” et la motivation première est de pouvoir dire :
“Je l’ai fait, génial j’y étais !” et peu importe si je mets 4h30 sur mon marathon ou si je termine 1000e à l’Ardéchoise !
La sensation de plaisir, de challenge pour soi même est donc essentielle.
Aucun concurrent est un adversaire pour autant finir sera une vraie performance !
Le registre du participant en mode “compétition chrono-place”
Ici le compétiteur va s’aligner au départ avec l’idée d’une performance liées :
Soit à un chrono (faire mieux que l’année dernière, abaisser son temps de “x” minutes) ;
Soit à une référence de classement intermédiaire (faire mieux que le copain du club, être pas très loin du beau frère, finir dans les 3 premiers du club).
Sur ce registre effectivement le compétiteur va se battre à la fois avec lui même et contre certains concurrents.
Et peu importe l’épreuve, cet état d’esprit se retrouve aussi bien sur un marathon, qu”‘un trail ou une épreuve cyclosportive.
Être devant le copain, améliorer son temps voilà ce qui sera une vraie performance.
Le registre du participant “en mode compétition-podium”
Le compétiteur vise le classement (que ce soit en trail, sur un marathon, un triathlon ou que sais-je encore) et peu importe (ou presque) son temps, sa vitesse, la manière d’obtenir le résultat : le but est d’être devant !
Ici tout concurrent est donc un adversaire.
un peu caricaturalement un cycliste pro se fiche complètement de savoir s’il a gagné avec 45 ou 47km/ de moyenne, l’important est de monter sur la boite.
De la même manière Mathéo ou Kilian se fiche à peu près complètement de leur perf en D+/heure sur une épreuve de championnat du monde, le but est d’être juste devant l’autre.
La notion subjective de performance sera donc présente à tous les niveaux !
Et d’ailleurs lorsqu’un compétiteur contacte un coach, très souvent un des premières éléments qu’il indique est précisément le registre sur lequel il souhaite se positionner pour préparer son ou ses objectifs.
Prenons des traileurs :
- Pour les uns être finischer sur l’UTMB sera l’objectif de l’année.
- Pour les autres tenter de passer en dessous des 30h et gagner 3h sur l’année dernière est l’idée motivante d’une année de préparation.
- Pour d’autres enfin, après 2 places dans le top 10 et une fois au pied du podium de la catégorie, l’objectif est cette fois de tenter d’accrocher le top 10 et monter sur une des boites dans sa catégorie.
Trois sources de motivations, trois registres de compétiteurs, tous les 3 admirables et unis par une même motivation : réussir l’objectif.
Idem pour des cyclistes :
- Pour les uns finir la marmotte et passer sous la banderole “arrivée” après les 21 lacets de l’Alpe sera le défi majeur.
- Pour les autres le but sera de faire mieux que les 18km/h de l’année dernière.
- Pour une poignée peu importe la vitesse, le but sera de jouer les avants postes.
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