les oeufs : oui, pourquoi
Les œufs : oui, pourquoi
Pourquoi un sportif ne doit pas négliger les oeufs ?
- Les œufs sont une source de minéraux intéressants pour le sportif qui en est un gros consommateur (fer et phosphore en particulier).
- Les oeufs fournissent du sélénium,antioxydant par excellence
mais aussi en carotène qui donnent la couleur jaune au jaune hors un sportif est fortement sujet au
“stress oxydatif” - Ils sont ainsi riches en vitaminesB (B2, B5, B9, B12) D, E et K.
- Sans oublier richesse en protéines avec un parfait équilibre en acides aminés essentiels (AAE).. mais à certaine conditions quand même ! (voir ci-dessous le pourquoi de cette réserve).
Cholestol : beaucoup d’idées reçues !
Le cholestérol qui circule dans notre corps est essentiellement fabriqué par notre organisme…
L’excès de cholestérol sanguin est principalement d’origine endogène.
Les 2/3 environ du cholestérol de l’organisme proviennent de la dégradation des membranes cellulaires.
Un tiers du cholestérol sanguin provient de l’alimentation, en grande partie à cause des gras trans (je pense notamment aux huiles végétales hydrogénées que l’on retrouve dans de nombreux aliments industriels), et bien sûr graisses saturées (beurre, charcuteries, crème, viandes grasses etc…).
L’alimentation de la poule est déterminante sur la qualité de l’œuf.
Eh oui tous les œufs ne sont pas identiques !
Si une poule est “nourrit” (pour partie) aux graines de lin ou du colza, produira des jaunes d’oeufs riches en oméga 3 et si elle est laissée libre pour picorer ici ou là des végétaux et des insectes, alors les œufs seront équilibrés en protéines et en acides gras qui sont des “anti-cholestérol”… 😉
En revanche si la même poule est nourrit exclusivement de farine de maïs, [b]même bio[/b], la qualité nutritionnelle des œufs ne sera pas du tout la même.
On aura trop d’oméga 6 et pas assez d’omega 3.
Ne pas oublier que le label ” bio”, garantissent le respect de l’animal…mais pas la composition des œufs !
Quelle quantité par semaine ?
La encore chacun y va de sa référence bibliographique pour avancer des chiffres donnés arbitrairement comme “valeur de référence”.
Et là encore comme pour les besoins énergétiques on voudrait nous faire croire que nous sommes tous une bonne bande de clones !
En réalité si la proportion protéine /lipides/ glucide peut être une “constance” pour une population type, les besoins sur le plan quantité (grammage en langage diet) sont variables d’un individu à l’autre en fonction de son âge, de son poids, sa taille, son activité physique.
Je ne vais dons pas imiter ceux que je dénonce, aussi je me contenterai de donner une fourchette large :
À mon sens pour une personne sédentaire à l’alimentation équilibrée on peut dire que cela se situe entre 3 et 6.
Et pour les sportifs entre 4 et 10.
Pourquoi ne pas aller au delà de ces chiffres supérieurs ?
Parce que je crois fondamentalement à la diversité alimentaire et suis assez peu porté sur la loi du “tout ou rien”.
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