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L’allure marathon en restant sur la “zone de confort aérobie” du seuil 1

L’allure marathon en restant sur la “zone de confort aérobie” du seuil 1

L’allure marathon en restant sur la “zone de confort aérobie” du seuil 1

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On appelle cela aussi “la zone proximale” du seuil 1 c’est à dire celle où l’intensité médiane se situe sur ce seuil 1.

Le seuil 1 

Le seuil 1 définit la limite haute du travail en aérobie stricte qui permet de courir ou pédaler avec une fabrication de lactates dans les muscles rapidement réutilisés par le muscle lui-même ou par d’autres organes (foie, cœur, rein).

A ce seuil les ions H+ par une oxygénation suffisante sont eux “digérés” par l’organisme (plus précisément on parle du “tamponnement” des ions H+ par HCO3-).

2 mesures possibles très proches

  • Par les échanges oxygène/gaz carbonique :

Le seuil 1 “ventilatoire” peut être déterminé en test clinique avec l’observation d’une première “cassure” du débit ventilatoire dans l’effort.

Cette première cassure se repère par une rupture dans la proportionnalité entre l’oxygène “utilisé ” et le gaz carbonique “rejeté”.

  • Par le taux de lactate sanguin :

Le seuil 1 “lactique” 1 correspond aussi assez classiquement à une augmentation de la production d’acide lactique et d’ions H+ (au dessus de 2mmol) ; ce qui entraîne une augmentation de la production de CO2, stimulant indirectement la ventilation.

Que l’on prenne le repère dit “ventilatoire” des échanges gazeux (rapport Volume O2 utilisé /volume CO2 rejeté) ou le repère de la concentration en lactate sanguin : la plupart du temps on retrouve les mêmes valeurs.

Illustration sur le marathon de Lyon (2h 52) :

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